3 – La réalisation – partie 16 : Poursuite du travail

La Réalisation

Poursuite du travail

 

La dernière fois, J’ai réalisé la suite du storyboard. Cette fois, je continue mon turbomédia “Damage Control”. Mais je change la formule: pour quelques semaines, je ne vous montrerai pas le résultat en fin d’article, comme c’est souvent le cas ici; vous devrez attendre d’ici quelques semaines pour lire la fin de mon chapitre et le début du suivant!

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Je suis content de faire la couleur pour cette planche: il y a du mouvement et les robot y sont les personnages principaux!

Je commence par reprendre mon scan noir&blanc en 1200 Dpi. Je le convertis en 300 Dpi, bien suffisants pour une image à visualiser sur écran. (rappel: une image sur écran ne dépasse pas les 72 Dpi–> lire les premiers commentaires en bas de cette page pour plus de précisions, merci Dr_Folaweb! 😉 ) (image a) 

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(image a)

 

Comme d’habitude, je place mes aplats de couleurs sans me préoccuper des contours de cases: ces contours vont être absorbés lors du découpage et montage des écrans du turbomédia. Les aplats sont placés évidemment sur des calques différents. (image b)

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(image b)

 

En effet: ces cases seront découpées et remontées lors des écrans finaux, les cases apparaissant et disparaissant suivant la lecture. La case n°2 sera animée légèrement, avec le pied qui glisse sur le sol, donc je ne complique pas le fond de cette case. Ensuite je créé un fond noir pour dessiner les ombres: ça permet de mieux voir les variations légères de couleurs. À ce stade, je n’ai pas mis le calque des ombres en “produit”, pour mieux maitriser la pose de celles-ci (voir les épaules; l’ombre apparaît en bleu mat) (image c)

c

(image c)

 

Puis je trace et comble les ombres portées: ici sur le robot beige; autour de la tête (image d), puis autour de la main (image e).

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(image d)

 

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(image e)

 

Je continue par un fond rouge qui fait ressortir les formes et donne un coup de dynamisme à l’action! Le fond noir est donc recolorisé en rouge. (image f)

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(image f)

 

Maintenant, le making of de la carte de vœux des Auteurs Numériques:

 

1- J’ai commencé par dessiner les deux éléments constitutifs d’un turbomédia: les personnages d’un coté et le décor de l’autre, chacun à l’échelle. (image g)

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(image g)

 

2- Puis je m’occupe des bulles diverses qui vont meubler mon turbo: celles-ci vont alterner toute la lecture. (image h)

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(image h)

 

3- Puis je scanne mes dessins, à 300 Dpi et en “texte” (ainsi mon crayon bleu ne se voit pas sous l’encrage, sans avoir à gommer) (image i).  Ce dessin en noir&blanc est basculé en valeurs de gris, puis en couleurs RVB (Rouge, Vert, Bleu), et j’en profite: je colore les contours noirs!

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(image i)

 

4- Je place les aplats du fond, qui se “mélangent” aux contours en couleurs et créent un aspect “cartoon”. (image j)

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(image j)

 

5- Je commence à placer les bulles et éléments qui constitueront les premiers écrans du turbomédia, chaque élément sur un calque propre. (image k)

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(image k)

 

6- Puis je place aussi les éléments et bulles des écrans de fin, (toujours sur calques séparés.) (je ne place pas encore la bulle “bonne année!!”, qui s’ajoutera à la toute fin de manipulation). (image l)

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(image m)

 

7- Enfin, je clos par les textes dans les phylactères: choisir la bonne taille, la bonne typo, etc. (image n)

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(image n)

 

Cliquez sur l’image ci-dessous pour lancer notre carte de voeux Turbomédia,

puis cliquez sur la flèche “>sur votre clavier pour le lire.

carte de voeux play

La semaine prochaine, la suite des news sur le Turbomédia!

 

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6 commentaires sur “3 – La réalisation – partie 16 : Poursuite du travail

  1. « (rappel: une image sur écran ne dépasse pas les 72 Dpi) (image a) »

    Il va te falloir mettre à jour cette information puisque l’on trouve couramment des écrans de smartphone qui montent à plusieurs centaines de dpi (Sharp proposait des écrans de smartphone montant à 736 dpi en 2014 et 806 dpi plus récemment).

    1. Huhu! ouioui, je le sais, je te rassure! Je ne suis pas complètement à coté de la plaque: ça fait quelques temps maintenant que j’évolue dans le petit monde de l’image numérique.
      Mais là tu parle d’écran; moi je parle de définition d’image minimum au delà de laquelle il n’est pas nécessaire de monter pour avoir une image correctement lisible sur un écran. 🙂

  2. Alors pourquoi affirmer qqchose de faux, c’est toi qui parle d’écran, pis t’as confondu dans ta réponse définition et résolution, non ?

    1. (Zut, pas moyen d’éditer un message).

      Il n’est pas nécessaire de monter à une résolution supérieure à 1 dpi pour une image sur écran 😉 Et pour la définition, tout dépend de l’image. Les icônes s’en sortent bien avec une définition de 32×32 ou 48×48 par exemple.

      Alors je comprends que ton image scannée à 1200 et réduite à 300 est suffisante pour l’affichage sur un écran, mais cela n’est pas grâce à sa résolution, mais au changement de définition qui a accompagné le changement de résolution. Et le rappel que j’ai mis en évidence reste donc faux pour deux raisons: la résolution d’une image ne change absolument rien à son affichage sur un écran, et les écrans ne sont pas limités à 72 dpi 😉
      [Mode “prise de bec” : OFF]

      1. Ah oui, je reconnais mon erreur entre définition et résolution… 🙂 Je me plante à chaque fois! Et effectivement, je manque de précision dans mes termes, en fait.
        Je viens de rajouter un petit mot dans l’article pour signaler aux gens de venir voir par ici!

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