STARELLA en numérique: l’auteur, Éric Van Elslande, se confie!

STARELLA

Une nouvelle découverte

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Éric Van Elslande nous raconte:

“Starella en turbomédia, en y réfléchissant, s’impose comme une évidence pour moi. Cette BD c’était avant tout le moyen le plus direct de partager tout mon amour pour la Pop Culture et la science-fiction. Quoi de mieux qu’un médium hybride et innovant pour diffuser une œuvre composite ? En effet, des premiers pas en fanzines photocopiés, en passant par le blog et Webcomics.fr, Starella a constamment muté au gré des différents supports pour aboutir en 2012 à une édition numérique chez WEBellipses.

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Les deux éditions précédentes de Starella: à gauche aux éditions Arrow et à droite aux éditions WebEllipses

 

Malgré tout nos efforts, la série n’a pas rencontré son public. Ereinté par la production de l’album et frustré d’avoir à peine effleuré le potentiel de la BD numérique, j’ai mis Starella en veille pour un temps.

Puis vint le turbomédia. D’abord un peu méfiant vis-à-vis d’un possible effet de mode un peu gadget, j’ai par la suite suivi de près les innovations sans oser plonger dans le grand bain. Sans les Auteurs Numériques, le turbomedia me serait resté hors de portée, effrayé que j’étais par Flash et les lignes de codes! Avec les Auteurs Numériques, c’est donc une version “augmentée” du premier tome de Starella que nous vous proposerons, avant de lui faire vivre de nouvelles aventures spécialement conçues pour le turbomédia! “

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Deux pages n&b, format papier, de Starella

 

Hervé Créac’h ajoute:

“Quand j’ai proposé à Éric d’adapter Starella en turbo, il a été d’accord tout de suite; il s’est effectivement toujours intéressé aux supports numériques et aux nouvelles formes de narration. Le challenge était -est- de garder un rythme de lecture (sans trahir l’œuvre originale), qui permette quand même d’utiliser les atouts du turbomédia.

Je crois qu’on a fait un bon travail d’adaptation avec Skribble, Pas trop d’effets mais un jeu de découpe et de narration assez intéressants pour proposer encore une nouvelle lecture de cette histoire.”

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3 commentaires sur “STARELLA en numérique: l’auteur, Éric Van Elslande, se confie!

  1. Une question que je me pose en voyant arriver toutes ces bonnes nouvelles. Est ce que les auteurs sont obligé de ré-adapter le format de leurs planches “papier” (cases de dimensions très diverses, pagination différente…) à celui du turbomedia, où les cases sont quasiment toutes de format similaire?

    1. Alors, oui: les planches et cases doivent être “adaptées” pour se fondre dans une narration Turbomédia.
      Mais l’ampleur de la tâche dépend du dessinateur et du découpage: quand les cases peuvent être laissées telle-quelles alors on le fait. Par contre si la narration est complexe, alors il faut parfois redessiner certains éléments ou décors. 🙂
      Sinon, ce n’est pas une question de “cases” en fait, en turbomédia; c’est plutôt une question d’ “écrans”.

      1. Merci Hervé. C’est quand même un travail pas anodin ce passage du classique au turbomedia!

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